Eléa est née chez les anges, son pere était l'archange le plus puissant des cieux et elle était cajolé et choyé. Jeune on l'entraîna au combat et à la maîtrise de différentes armes, un jour son pere l'emmena sur un champ de bataille, elle avait été ravie, elle avait alors six ans. Lors du combat elle se mêla à la cohue malgré les avertissement de son pere et elle se retrouva face à un démon impressionnant. Il mesurait près de deux mètres et sa peau était rouge, il possédait deux ailes noires et un grand sabre dentelé. Du haut de ses six ans Eléa ne pesait pas bien lourd, elle ne fut même pas capable de levers son sabre, elle tremblait et sa peur la clouait au sol plus solidement que toute une armée. Si son père n'était pas intervenu elle serait morte ce jour là parmi tant de ses semblables. L'archange l'avait saisit à la taille alors que le démon abattait son arme, l'épée lui avait tranché la gorge. Il était mort sur le coup. Le démon avait éclaté d'un rire tonitruant en voyant le corps ensanglanté et sans vie de l'ange et la petite forme qui s'y accrochait et criait de toute ses forces. La petite fille était perdu, son pere souriait comme d'habitude alors pourquoi ne respirait-il plus? Le démon s'approcha et leva à nouveau son sabre pour achever ce qu'il avait commencer, Eléa ne bougeait pas. C'est seulement quand la lame atteint son coup qu'elle réagit. Son pere avait donné sa vie pour la sienne, il ne fallait pas qu'elle la gâche. Elle se jeta en arrière et roula à quelques pas du démon et lui sauta à la gorge. Elle était deux fois plus petite que lui et sa force encore plus minime mais sa haine et sa tristesse suffisait à sa puissance. Ils roulèrent en boule sur quelques mètres puis le démon leva le poing et se prépara à l'achever. Il n'en eut pas le temps, les dents d'Eléa avaient déjà déchiqueté sa gorge. Il était mort en quelques secondes. Eléa s'était relevé, le visage taché d'un sang qui ne lui appartenait pas et une lueur démente dans le regard. Ange et démon évitaient cette petite aux yeux fous. Eléa ne se contrôlait plus, elle hurlait comme un animal, elle hurlait à n'en plus finir. Soudain elle ouvrit les yeux et se lança dans la bataille. Une heure plus tard on aperçut des deux cité rivale, au lieu de l'armée attendu une petite sortir de la plaine, seule et taché de sang. Derrière elle tout n'était plus que mort et silence. Tout les anges se signèrent en voyant celle qui serait désormais l'enfant maudit, ses ailes avaient prit la couleur de la nuit.
Après ce carnage elle avait vécut seule, se cachant et volant ce qu'elle avait besoin pour se nourrir. A 10 ans elle avait rencontré un autre vagabond, c'était un garçon humain aux courts cheveux châtains et aux yeux bleu. Ils étaient devenus amis et se partageaient la nourriture, c'est tellement plus facile d'être deux. Ils vivaient ainsi, jusqu'au jour où, alors qu'ils se baladaient en ville ils tombèrent sur un écriteau des plus inhabituels: "Recherche deux pickpocket sévissant dans notre douce ville, récompense à la clef..." suivait ensuite leur description. Par réflexe je baissais la tête, je vis signe à mon ami qu'il était tant de partir mais il restait figé devant l'affiche avec une expression béate de ravissement. Lorsqu'il se retourna vers moi j'aurais préféré être à des lieux d'ici, ses yeux semblaient appartenir à un fou et il me dévisageait avec une moue avide. Alors que je m'apprêtais à lui parler il me saisit le bras avec force et commença à m'entraîner. Je voulut lutter mais il était plus âgé que moi et je savais que je ne pouvais gagner contre lui, il m'emporta donc devant un bâtiment et je me mit à trembler en le reconnaissant. Ce traître m'emmenait à la police, il allez me vendre en échange de la récompense et, peut-etre, de sa liberté. Je me débattait comme un beau diable mais il m'avait saisit les ailes et les tordait avec hargne, m'empêchant toute fuite. La suite des évènements resteront à jamais graver dans ma mémoire. A peine avions nous passé la porte qu'une patrouille d'ange se rua vers nous, ils nous séparèrent et nous jetèrent où ils commencèrent à nous taper. Nous n'étions plus que deux silhouettes recroquevillées au sol, pleins de poussières. Malgré la douleur à chaque coup je me taisais, l'ange qui me frappait tenait une sorte de bâton enrobé de métal et je ne voulait pas lui montrer ma douleur. L'autre orphelin ne semblait pas avoir la même conception de l'honneur, il hurlait, recroquevillait au sol en gémissant. Eléa faillit lui décochait qui l'aurais proprement assommé lorsqu'il supplia ses ravisseurs à genoux. Déjà il voulait la trahir et ensuite c'était un lâche. Sans doute s'évanouit-il car elle n'entendit plus ses cris mais seulement sa respiration haletante et le rire des soldats. Sur elle aussi le bâton avait cessé de pleuvoir et elle grimaça quand un colosse au visage amusé la souleva du sol et l'approcha un peu trop près de lui. Elle resta un moment ainsi suspendue dans les airs mais elle n'aimait pas la façon dont l'ange louchait sur sa poitrine. Lorsqu'il commença à lui caresser le visage en lui parlant d'une voix douce elle n'y tint plus et cracha sur son joli minois d'ange, ce qui lui fallut d'être propulsé à l'autre bout de la pièce et de manquer de s'ouvrir le crane en percutant un bureau. Elle s'écroula au sol le long du mur, tachant de sang les objets autour d'elle. Elle tenta de ramper derrière un bureau mais l'ange était déjà sur elle et vociférait comme un dément. Il la saisit au col et l'éleva, il allait son doute lui enfoncer son poing dans le ventre pour lui apprendre les bonnes manières quand elle voix s'éleva. Elle n'avait rien de menaçante mais tout les anges s'étaient figés et tremblaient. Peut-etre n'avaient-ils pas le droit de les maltraiter ainsi. La personne qui s'était jusque là tenu dans l'ombre s'avança. Il n'était pas particulièrement grand mais il imposait le respect et la crainte. Ses courts cheveux noirs totalement lisse était élégamment repoussés en arrière et ses yeux fins et perçants observaient chaque détails à travers ses lunettes carrés. Un ange me saisit et me tint debout tandis qu'un autre fessait de même avec mon ami qui gémissait pitoyablement. L'homme, entièrement vêtue de blanc s'approcha de lui et l'observa un instant, vérifiant l'état de ses dents et soulevant ses paupières. Comme un corps immobile l'enfant se laissait faire et ne montrait aucune réaction. L'homme soupira et fit signe au garde qui l'entraînèrent, je serrait les dents en devinant le sort qui l'attendait, heureusement on le relâcherais sans doute au bouts de quelques jours. L'homme s'avança ensuite vers moi. Lorsque son regard pénétra dans le mien j'aurais voulut crier mais une boule s'était formée dans ma gorge, j'ignorais qui était ce type mais j'avais peur... peur à en mourir. Durant tout le temps où il m'observa j'eus l'impression qu'il lisait en moi. Enfin il s'approcha d'avantage et me saisit le visage pour l'examiner. C'était plus que je ne pouvais en supporter, je n'étais pas un animal malade. D'un coup je détendit mon coup et mordit. Mes dents s'enfoncèrent dans sa chair et le sang gicla, elle le regarda, surprise de ne pas entendre le cri qui aurait normalement dut accompagner une telle blessure. Les yeux de l'homme luisait de plaisir et il la regardait d'un air démoniaque. Elle relâcha doucement la pression et il dégagea sa main. Il regarda un instant sa blessure et retourna d'où il était venu en faisant signe aux gardes qui me tenait de le suivre.
Cet homme était en fait un scientifique mais ça elle l'apprit plus tard. Pour elle il se nommait "Lui". Les premiers jours on s'était contenter de l'enfermer dans une pièce étroite aux murs froid immaculés. Elle tournait en rond comme en animal en cage quand on était venu la chercher. Une jeune fille tout habillé de blanc lui avait enfilé une sorte de robe ample blanche. Décidément cette couleur était partout ici. Elle l'avait emmené dans une grande pièce où de nombreux objets qu'elle ne connaissait pas mais qui lui donnait la chair de poule étaient impeccablement alignés. Un groupe d'homme la regardèrent en souriant et discutant à voix basse. Parmi eux elle "le" reconnut, il lui adressa un signe de main et reçut en échange un regard noir qui se serait accompagné d'un coup de pied si il avait été plus proche. Un des infirmier l'attrapa et la déposa sur un siège matelassé avant de l'y accrocher avec des sangles. Elle tenta de le mordre mais il retira sa main et lui adressa un signe de négation comme on en gratifie les petits enfants capricieux. Il lui passa ensuite une bande de tissu dans la bouche, bloquant ainsi ses mâchoires. Une fois qu'elle fut solidement attaché les scientifiques s'approchèrent, ils étaient cinq. Ils commencèrent chacun à saisir des objets autour d'eux, celui qui m'avait récupéré tenait une seringue, il l'approcha de mon cou en me prévenant d'une voix douce que cela allait faire mal, pour la première fois je vit un signe de compassion dans ses yeux, ce qui n'était pas bon signe. Ensuite elle se souvient juste d'un liquide doux et chaud parcourant son corps avant de sombrer dans les méandres du sommeil. Lorsqu'elle avait rouvert les yeux les scientifiques autour d'elle bondirent de joie et attrapèrent des bouteilles, sans doute du vin qu'ils se mirent à boire en parlant tous en même. "Lui" ne participait pas à cette fête, il me regardait d'un air prudent et je ne tarda pas à comprendre pourquoi. J'étais à peine de reprendre mes esprits quand mon bras sembla s'enflammer. Un cri sortit de ma gorge sans que j'en ai conscience, mes yeux roulaient dans leurs orbites et ma vue se voila. La douleur était insupportable et je m'agitait comme si ma vie en dépendait. La première sangles craqua. "Il" fut le premier à réagir, en quelques instants les scientifiques se ruèrent sur moi pour me retenir en hurlant des ordres. Les deux premiers moururent avant de m'avoir approché tandis qu'un autre courait vers la sortie avant d'être abattu d'une balle. Le silence se fit autre que mes rugissement de plus en plus douloureux. L'homme au cheveux noirs reposa doucement son arme et planta son regard dans mes yeux. Étonnamment cela me calme, il n'était pas seulement scientifique, il avait également le pouvoir de l'hypnose et il m'endormit. Alors que l'autre homme allait le féliciter je perçus en nouveau coup de feu puis je m'endormit. Elle se réveilla a nouveau attaché dans une pièce entièrement revêtue de métal. Elle était suspendue à quelques mètres du sol. Elle resta ainsi pendant quelques jours, son bras la fessait toujours atrocement souffrir et elle comprit pourquoi ils n'avaient pas prit son ami, il serait sans doute mort. Sa vie se déroula ainsi pendant des semaines, toute les semaines "Lui" venait lui rendre visite et du jour au lendemain, elle fut libre. Un peu plus tôt dans la nuit alors que l'homme aux cheveux noirs venait faire sa ronde quotidienne elle avait senti une bouffée de haine l'envahir et quand elle avait hurlé son bras avait pris une teinte métallique et était allé droit au coeur du scientifique. Lui qui s'était si souvent moqué d'elle il n'eut pas le temps de voir le cou, il s'écroula dans une mare de sang. Le bras d'Eléa vint ensuite rompre ses liens et elle s'enfuit, laissant l'homme qu'elle détestait le plus au dessus du gouffre de la mort , elle avait courut longtemps sans se retourner avant de s'évanouir, épuisée. Son bras, lui avait repris sa forme normale.
Mer 18 Juil - 19:37